Lutte contre les emballages plastiques : un casse-tête chinois
Malgré les instructions données le 24 octobre 2012 portant interdiction des emballages plastiques non biodégradables de moins de 60 microns, par le Ministère de l’Environnement, de la Protection et du Développement Durable (MINEPDED), ces produits restent en circulation jusqu’à nos jours. Pourtant, la répression avait démarré en trombe. Pourquoi cette résistance ?
Pour beaucoup ces emballages sont moins chers et accessibles. Aussi, la production des emballages biodégradables de substitution qui vont avec chaque produit qu’on achète sur le marché n’est pas effective. Ainsi, pour peu que la région de l’Extrême-nord partage une longue frontière poreuse avec le Nigéria, grand pourvoyeur d’emballages plastiques, bon de camerounais s’y plaisent. C’est donc cette entrée frauduleuse de la marchandise qui freine la répression. Il est aussi clair que la sensibilisation fait partir des causes empêchant une véritable lutte. Pourtant, ces emballages ont un impact négatif pour la santé et l’environnement.
